Néphrostomie percutanée échoguidée : expérience de l’Hôpital Général de Douala
DOI :
https://doi.org/10.64294/jsd.v3i3.134Mots-clés :
néphrostomie, percutanée, échoguidée, DoualaRésumé
Introduction : La néphrostomie percutanée échoguidée (NPC) constitue un recours d’appoint permettant la dérivation des urines et levant ainsi l’urgence, dans l’attente d’un traitement étiologique. L’objectif de notre travail était de faire un retour d’expérience de l’utilisation de la Néphrostomie Percutanée Échoguidée sans injection du produit de contraste.
Matériel et méthode : Notre étude était rétrospective et descriptive sur une période de 7 ans (1er janvier 2017 au 31 juin 2023) et elle était réalisée dans l’unité d’urologie de l’Hôpital Général de Douala. Elle portait sur 26 dossiers de patients ayant bénéficié une Néphrostomie Percutanée Échoguidée.
Résultats : La moyenne d’âge des patients était de 51,31ans (extrême 31-79 ans). L’hydronéphrose uni ou bilatérale de stades échographiques 3 ou 4 selon la « Society for Fetal Urology » était la seule indication retrouvée. Les causes d’hydronéphrose étaient dominées par l’origine néoplasique avec l’atteinte vésicale secondairement (96%) et primitive dans un seul cas. Tous les patients avaient une fonction rénale altérée. La survie globale des patients était de 3 mois après la procédure. La NPC était productive chez 42% des patientes à 3 mois de suivi. Contre 38% décédées trois mois après la procédure et 15% avaient nécessité une réintervention ou une désobstruction de la sonde.
Conclusion : La néphrostomie percutanée échoguidée même si temporaire demeure une alternative qui peut permettre de soulager les symptômes des patients et d’améliorer la fonction rénale à court terme mais aussi l’administration de la chimiothérapie pour les oncologues.
