Les traumatismes cranio-faciaux de l’enfant secondaires à un accident de la voie publique: à propos de deux cas au Centre Hospitalier Régional d’Ebolowa (Cameroun)
DOI :
https://doi.org/10.64294/jsd.v3i3.143Mots-clés :
Traumatisme, crâniofacial, enfant, accident, Ebolowa, CamerounRésumé
Les lésions de la tête et du cou représentent presque 60% des atteintes traumatiques de la voie publique en milieu tropical [1]. Chez l’enfant, l’incidence des traumatismes crâniens est de 7,2 cas par an dans une étude ivoirienne [2]. Nous rapportons deux cas traités à Ebolowa (Cameroun) chez deux garçons de 4 ans, dont l’intérêt était thérapeutique et pronostique. En effet, la place de l’ostéosynthèse des fractures mandibulaires déplacées de l’enfant a été mise en exergue d’une part, et d’autre part, la persistance des séquelles fonctionnelles comme l’amnésie après la normalisation de l’état de conscience et la chirurgie. Le premier patient, passager à bord d’une moto, a chuté avec réception sur le menton. Des fractures parasymphysaire bifocale et de l’angle mandibulaire déplacée ont été identifiées. Le traitement était une réduction et ostéosynthèse par des plaques vissées avec des suites simples. Le deuxième patient, passager d’un véhicule, a reçu un choc direct sur la tête. Une altération de la conscience de 5 jours et la mise en évidence de multiples fractures déplacées du crâne avec disjonction de la suture fronto-zygomatique droites ont constitué le bilan lésionnel. Le patient a reçu un traitement médico-chirurgical après amélioration de son état neurologique. Les suites étaient marquées par une amnésie antérograde. La prise en charge des lésions crânio-faciales traumatiques est multidisciplinaire. La disponibilité d’un plateau technique adéquat est primordiale.
