Aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des cellulites cervico-faciales dans le service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo
DOI :
https://doi.org/10.64294/jsd.v3i4.192Mots-clés :
cellulite cervico-faciale, origine dentaire, antibiothérapie, drainage chirurgical, anesthésie localeRésumé
Introduction : L’objectif de ce travail est de rapporter les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des cellulites cervico-faciales dans le service de Stomatologie et Chirurgie cervico-faciale du CHU Yalgado Ouédraogo.
Matériels et méthode : il s’est agi d’une étude transversale, descriptive, à collecte rétrospective sur une année dans le service de Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale du CHU Yalgado Ouédraogo, portant sur 127 patients.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 42,1 ± 17,13 ans. Le sexe-ratio était de 2,34. Le niveau socio-économique était jugé précaire chez 75,60% des patients. Une automédication par AINS ou un recours à l’indigénat a été entrepris par 54 (42,51%) patients. Le délai moyen de consultation était de 10,8 jours. La tuméfaction inflammatoire cervicale et/ou faciale était constante. Il s’est agi d’une cellulite cervico-faciale diffusée chez 67 (52,8%) des patients. Les cellulites étaient d’origine odontogène dans la quasi-totalité des cas (96%). Sur le plan thérapeutique, le traitement médical était fait d’une double antibiothérapie par Amoxicilline-Acide clavulanique + Métronidazole et d’une corticothérapie. Le drainage chirurgical des collections suppurées était souvent réalisé sous anesthésie locale. L’avulsion dentaire était réalisée à chaque fois que la porte d’entrée de l’infection était dentaire. L’évolution était favorable chez 95,27% des patients.
Conclusion : Pour une affection éminemment évitable, l’accent doit être mis sur la prévention qui passe par la promotion de la santé bucco-dentaire et la mise en œuvre d’une couverture sanitaire pour tous.
