Aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des cellulites cervico-faciales odontogènes au Centre Hospitalier Régional d’Ebolowa
DOI :
https://doi.org/10.64294/jsd.v3i2.88Mots-clés :
Cellulites odontogènes, Epidémiologie, Thérapeutique, EbolowaRésumé
Introduction : Le but était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des cellulites odontogènes au Centre Hospitalier Régional d’Ebolowa (CHRE).
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale, rétrospective, menée sur la base des dossiers et registres des patients pris en charge pour cellulite cervico-faciale d’origine dentaire au CHRE, entre janvier 2022 et août 2024. Les variables étudiées étaient l’âge, le sexe, le motif de consultation, la prise d’AINS, la sérologie VIH, les dents causales, le type de cellulite et le traitement. Ces données étaient saisies grâce à Excel 2016 puis analysées par SPSS v23.0.
Résultats : L’échantillon était constitué de 50 dossiers pour une prévalence de 4,45%. L’âge moyen était de 37,6 ± 2,6 ans. Le sex-ratio était de 0,78. Le motif de consultation principal était une tuméfaction douloureuse de la face et/ou du cou. La prise d’AINS (88%) et la sérologie VIH positive (12%) étaient les facteurs de risque retrouvés. La dent extraite était unique (n=44). La dent causale
était la N°36 (n=14). La localisation sous-mylo-hyoïdienne était la plus fréquente (34%). Les cellulites étaient diffuses (14%) et collectées (60%). Les patients étaient hospitalisés (80%). Le traitement était médico-chirurgical (86%). L’antibiotique de premier choix était l’amoxicilline + acide clavulanique (46%). Le taux de décès était de 14%.
Conclusion : La prévalence des cellulites cervico-faciales odontogènes au CHRE est élevée. Le taux de décès reste élevé malgré une prise en charge bien menée.